Celle qu’on nomme l’Invisible est loin de l’être.
Au contraire, elle est une femme à la beauté moindre mais magnétique malgré ses ascendances. On ne murmure pas à son passage, non, car dans la foule elle n’est qu’une anonyme parmi tant d’autres. Mais le peu de personnes qui regardent dans sa direction ne peuvent pas échapper à ses filets.

C’est une femme, et une qui est très charmante. Agréable à regarder. Mais pas très intéressante à reluquer, cependant. Certains diront que c’est dommage, mais ce n’est pas sur elle que vous trouverez une forte poitrine, au contraire. Eva est même plate. Cependant, sa haute silhouette est gracile, tant et si bien que la finesse de son corps compense ses faibles rondeurs. Comme n’importe quelle femme, les courbes de son bassin sont bien dessinées et agréable à regarder, relevant comme une fragilité … Qui se trouve immédiatement contrastée par ses larges épaules qui lui confèrent un charme guerrier. Cela, elle l’a hérité de sa mère, une femme Celte à la haute stature et aux ancêtres patibulaires. La robustesse de ses aïeux s’est transmise de génération en génération ; jusqu’à elle, pour former un tout étrange que l’on nomme Eva.
Eva.
Un nom tellement ironique.
Les Anges hésiteraient entre pleurer ou rire.

Car le père de la jeune femme est tout sauf angélique. Ce n’est pas le Diable, mais un de ses serviteurs. Et pourtant, son minois humain est vraiment plaisant. Un visage allongé, aux pommettes saillantes et dont la peau très pâle jure avec vert pistache de ses yeux. Des lèvres rosées, délicates, féminines. Mais lorsqu’elles s’ouvrent de trop, elles dévoilent deux rangées de crocs noirs qui ne trompent absolument personne sur sa nature. Elle possède aussi une très longue chevelure blond champagne et raide, qu’il lui arrive de relever en chignon lorsqu’elle l’indispose.

Et pourtant.
Pourtant, sous le coup de la colère et tout simplement parce qu’elle ne contrôle pas correctement son ébauche de pouvoir, la jeune femme a tout de même une forme qui transite entre l’humain et le démoniaque. Une forme qui est la sienne, la véritable Eva. Une apparence qu’elle accepte malgré tout.

Sa peau fonce, mais ne devient pas totalement noire. Plutôt grise sombre. Des cornes semblables à celles des boucs lui poussent, prenant leur base juste derrière ses oreilles. Sa chevelure, quant à elle, demeure la même, un attrait qui prouve qu’elle n’est pas un démon de sang pur, à l’instar de ses yeux qui gardent eux aussi la même couleur et ne se parent nullement d’une pupille verticale. Des cheveux toujours aussi blonds, mais bien plus abondants et hérissés, ce qui lui accorde un aspect à la fois sauvage et désordonné.
Eva n’a pas d’ailes et s’en passe très bien. Néanmoins, elle voit sa colonne vertébrale se prolonger grandement afin de former une queue d’une longueur qui dépasse la limite du raisonnable et qui se voit agrémentée d’une crête blonde et ébouriffé, qui s’avère être le prolongement de ses cheveux.

Du point de vue vestimentaire, Eva aime se parer de couleurs froides comme le bleu ou le vert, ou de blanc, de noir et de gris. De temps à autres du rouge et du violet. Par moment, il lui arrive de porter quelques pulls extrêmement légers, aux manches larges et qui moulent parfaitement son corps. Aussi préfère-t-elle toujours porter des pantalons, abordant plutôt une apparence garçonne que réellement féminine. Seule, Eva ne cherche pas à maintenir son masque en place et reprend sa forme normale.
Elle agrémente aussi sa tenue d’un collier en argent représentant une petite chouette.

Circa hos dies Lollianus primae lanuginis adulescens, Lampadi filius ex praefecto, exploratius causam Maximino spectante, convictus codicem noxiarum artium nondum per aetatem firmato consilio descripsisse, exulque mittendus, ut sperabatur, patris inpulsu provocavit ad principem, et iussus ad eius comitatum duci, de fumo, ut aiunt, in flammam traditus Phalangio Baeticae consulari cecidit funesti carnificis manu.

Rogatus ad ultimum admissusque in consistorium ambage nulla praegressa inconsiderate et leviter proficiscere inquit ut praeceptum est, Caesar sciens quod si cessaveris, et tuas et palatii tui auferri iubebo prope diem annonas. hocque solo contumaciter dicto subiratus abscessit nec in conspectum eius postea venit saepius arcessitus.

Circa hos dies Lollianus primae lanuginis adulescens, Lampadi filius ex praefecto, exploratius causam Maximino spectante, convictus codicem noxiarum artium nondum per aetatem firmato consilio descripsisse, exulque mittendus, ut sperabatur, patris inpulsu provocavit ad principem, et iussus ad eius comitatum duci, de fumo, ut aiunt, in flammam traditus Phalangio Baeticae consulari cecidit funesti carnificis manu.

Rogatus ad ultimum admissusque in consistorium ambage nulla praegressa inconsiderate et leviter proficiscere inquit ut praeceptum est, Caesar sciens quod si cessaveris, et tuas et palatii tui auferri iubebo prope diem annonas. hocque solo contumaciter dicto subiratus abscessit nec in conspectum eius postea venit saepius arcessitus.